Il y a quelques années, en allant inspecter notre petit puits, notre regard a été attiré par de drôles de "filaments". Après recherches, nous avons découvert qu'il s'agissait du Nématomorphe, un ver long et fin qui mesure en moyenne de 0,5 à 2,5mm de diam. pour 10 à 70cm de long.

Au départ, c'est un oeuf qui éclot dans une larve aquatique puis qui va infecter un invertébré aquatique pour atteindre son développement final sous forme de kyste. Il doit ensuite être mangé par son hôte final ( criquet, sauterelle etc..), afin d'achever sa transformation en un long ver mince, beaucoup, beaucoup plus long que la taille de son hôte.
Quand vient la saison des amours, ou plutôt de la reproduction, le ver "manipule" son hôte en sécrétant une molécule qui va tromper le cerveau de ce dernier et le pousser à se jeter à l'eau. Il est alors temps pour le ver de perforer le malheureux "occupé" afin d'aller chercher sa belle.
Tous les insectes ne finissent pas noyés mais les pauvres rescapés ne pourront plus se reproduire.
Et comme si tout cela n'était pas assez terrifiant, sachez que ce ver peut résister plusieurs semaines à une température de -70°C
Bon, soyez rassurés, ce parasite est inoffensif pour l'homme   



Tiens, j'ai comme une envie d'aller prendre un bain moi  
Carole

 

Très intéressant cette leçon de chose Carole  , je ne connaissais pas du tout ce spécimen ; impressionnant ramené à son échelle !!!...

pascal22 a écrit : Très intéressant cette leçon de chose Carole  , je ne connaissais pas du tout ce spécimen ; impressionnant ramené à son échelle !!!...

Tout pareil que Pascal !

Bonjour et un grand merci à vous Fanny, Jean-Luc, Pascal et Laurent pour vos messages 
Oui, la nature est si étrange et il n'y a pas que lui qui soit néfaste aux autres bestioles. Je n'avais jamais entendu parler de ce ver avant de le voir. Mon ami en était quasiment sûr car petit, il en avait trouvé et son père connaissant des chercheurs au CNRS, ils avaient été les questionner.

Et même si on ne comprend pas vraiment son utilité, il a permis aux chercheurs de mettre en évidence le dialogue moléculaire qui s'instaure entre le parasite et son hôte avant, pendant et après le "suicide" de l'insecte.
Ils avancent ainsi dans la compréhension des phénomènes qui permettent à un parasite de modifier le comportement de son hôte en agissant sur le fonctionnement du système nerveux.
Qui sait, cela sera peut-être utile un jour....  
:merci  à vous, Carole

Un peu berk lol, j'en trouve fréquemment dans l'abreuvoir de mes poules et une fois dans l'écuelle d'eau de ma chienne dehors.
Du coup j'avais fait une recherche sur le net car cela m'inquiétait, j'avais peur que ce soit un parasite pour tous les animaux.