Le chat domestique, un fléau envahissant pour la biodiversité
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En France, "La prédation importante des chats sur les animaux sauvages est un fait avéré. A titre d’exemple, en 2017, plus de 11% des animaux accueillis en centres de sauvegarde LPO furent des animaux blessés par des chats : 84 % sont des oiseaux, 16% sont des mammifères ou des reptiles", déplorait la LPO, fin janvier 2018.
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La multiplication des chats devient problématique pour la faune sauvage. En effet, le chat, même domestiqué, conserve ses instincts et ses facultés de prédateur, indépendamment de tout besoin alimentaire. Autrement dit, même bien nourri et choyé, le chat reste un tueur nocturne, comme en témoignent les cadavres, peu dévorés, qu'il laisse au petit matin dans le jardin. La prédation est tellement importante que la LPO considère même le chat domestique comme une espèce « invasive » dans les écosystèmes.
Les chats sont-ils "pour partie" responsables du déclin des populations d’oiseaux ?
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Entre 1,3 et 4 milliards d’oiseaux tués chaque année par les chats aux États-Unis
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En France, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) estime qu’un chat domestique en liberté "tue entre 5 et 10 oiseaux par an". Rapporté aux 13 millions de chats possédés par les Français, les dégâts sur les pies, mésanges ou autres moineaux seraient de 75 millions par an en France selon la LPO. "Le chat est un facteur de raréfaction sur lequel on peut assez facilement agir. Ce n’est en aucun cas le premier responsable", précise Kim Dallet, chargée de la communication de l’association de défense des oiseaux.
Perso j'ai 3 chats dont un chasseur qui commence à se calmer avec l'âge, il me ramène le plus souvent des rongeurs.Dans mon jardin je n'ai pas installé de nichoir car je n'ai pas envie de les voir se faire croquer devant mes yeux. Donc sur ce sujet je m'abstiendrais de commentaire car je suis mal placé mais je suis conscient des dégâts causés par les matouts.
Re: Le chat domestique une espèce « invasive »
Posté : mer. 5 mai 2021 20:13
par Ewa
Christophe je compreds
Le probleme avec les chats existe egalement en Pologne et dans d’autres pays.
Un article de plus:
Responsabiliser les propriétaires de chats pour mieux protéger la petite faune sauvage
La prédation importante des chats sur les animaux sauvages est un fait avéré. A titre d’exemple, en 2017, plus de 11% des animaux accueillis en centres de sauvegarde LPO furent des animaux blessés par des chats : 84 % sont des oiseaux, 16% sont des mammifères ou des reptiles.
Consciente de la nécessité de limiter l’impact des chats sur la petite faune sauvage, tout en respectant le bien-être des chats la LPO s’est attaquée à cet épineux problème. Suite à des études réalisées avec le Muséum National d'Histoire Naturelle et à des expérimentations conduites depuis plus de deux ans grâce à de nombreux bénévoles, la LPO propose aujourd’hui des solutions concrètes pour limiter l'impact des chats sur la petite faune des jardins.
En 2016, la LPO a initié et conduit une étude participative visant à tester différents moyens de prévention afin de limiter la prédation du chat et protéger la petite faune sauvage. Quarante propriétaires de jardins -dont certains sont propriétaires de chat(s)- se sont portés volontaires pour tester différents dispositifs d’éloignement des chats. Les résultats de cette étude et d’autres expérimentations menées en France et dans le monde, ont montré l'efficacité de différents moyens de prévention à la prédation. Pour autant, tous ne sont pas toujours applicables, ni respectueux du bien-être du chat. La LPO a donc sélectionné les solutions acceptables.
Être un propriétaire responsable
Adopter un chat au sein de son foyer constitue un engagement : c’est être en capacité (financière, matérielle, psychologique, etc.), d’assumer ce nouveau compagnon. C’est lui consacrer du temps, le nourrir, le soigner, jouer avec lui, penser à lui y compris pendant les vacances. En substance, lui dédier une place importante dans sa vie !
La stérilisation du chat de compagnie permet d'éviter les naissances non souhaitées, les abandons et donc l’augmentation de la population de chats errants qui, du fait des conditions difficile de subsistance, ont un niveau de prédation important sur la petite faune sauvage.
Pour limiter la prédation de son chat de compagnie, il faut lui laisser un libre accès à une alimentation variée, ne pas le laisser sortir au petit matin ou à la tombée de la nuit.
Aménager son jardin
Il est possible d'équiper son jardin afin de préserver les zones sensibles (mangeoires, nichoirs…).
Différents dispositifs existent, soit pour éloigner le chat (répulsif maison, plante répulsive, catwatch®…) ou pour l'empêcher d’accéder aux zones sensibles ou à un arbre (grille stop chat, stop minou…).
La LPO considère que la cohabitation des chats de compagnie et de la faune du jardin peut être sensiblement améliorée avec des mesures simples. Aucune solution ne supprimera totalement la prédation des chats, mais le cumul des moyens de prévention sont nécessaires pour leur niveau.
Afin de sensibiliser le grand public mais également les professionnels (toiletteurs, vétérinaires, éducateurs…) la LPO a développé avec son partenaire Mars Petcare, mais aussi des vétérinaires et des comportementalistes pour félins, plusieurs outils de sensibilisation (affiche, exposition, vidéos).
Ce matériel est à la disposition de ceux qui veulent faire passer le message d'une meilleure cohabitation entre les chats et la petite faune sauvage.
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Effectivement comme le dit Christophe, certains greffiers ont des instincts de tueurs, jouant le plus souvent avec leurs victimes , et les laissant indemne. Pendant une vingtaine d'années , il y eu dans le secteur plusieurs chats, très malin, qui venaient régulièrement dans mon jardin, ou , à part la faune sauvage, je n'ai pas d'animaux de compagnie .
Et bien que certains étaient des chasseurs , je n'ai pas déplorer de grosses hécatombes d'oiseaux, au vu de ce que j'ai observer de visu. Une dizaine de répertoriés, en une trentaine d'année) pratiquement intact. Les oiseaux ne se laissent pas avoir comme celà, et même la nuit ou ils sont les plus vulnérables... D'ou l'importance de bien placé ses nichoirs (aucune prédation en trente ans de ce côté-là ).
Il faut aussi que je reconnaisse que dès que j'en apercevait un , je leur faisait comprendre qu'ils étaient indésirables chez moi ( avec tact et diplomatie bien sûr)...
Depuis , j'ai très peu de visite, même nocturne lorsque j'observe mon jardin en pleine nuit .
Mais il faut reconnaître qu'il est un facteur important du prélévement de la gent ailé!
Pascal
Re: Le chat domestique une espèce « invasive »
Posté : dim. 25 août 2024 17:39
par erik23
C'est vrai que l'impact des chats domestiques sur la biodiversité est complexe et soulève pleins de questions importantes qui concerne la conservation de la faune sauvage. Et c'est indéniable que les chats, même bien nourris à la maison, conservent leurs instincts de chasseurs.
Pour minimiser cet aspect, j'ai lu sur plusieurs sites des propositions assez courante, telles que la stérilisation des chats pour réduire le nombre de chats errants, la gestion des heures de sortie (éviter les sorties tôt le matin et au crépuscule), la mise en place d'une pour éviter de sortir le chat à chacune de ces envies pressante, ou encore l'aménagement des jardins pour protéger les zones sensibles comme les nichoirs.
Re: Le chat domestique une espèce « invasive »
Posté : dim. 25 août 2024 18:09
par Fanny
!
Message de : Fanny
Bonjour Erik23,
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Re: Le chat domestique une espèce « invasive »
Posté : mar. 3 sept. 2024 09:19
par Janama
C' est vrai que le chat est chasseur dans l' âme mais pas que ??? J' ai des lévriers qui ont plutôt tendance à imiter le chat . Avant de les mettre dehors je vérifie tj dans la véranda si un oiseau n' est pas rentré autrement pauvre oiseau ...Quand ils entendent un oiseau voler dans la véranda, ils sont fous . Je libère l'oiseau et après seulement, ils sortent .
Re: Le chat domestique une espèce « invasive »
Posté : mar. 28 janv. 2025 12:26
par Lionel
christophe77 a écrit : mer. 5 mai 2021 18:54
Perso j'ai 3 chats dont un chasseur qui commence à se calmer avec l'âge, il me ramène le plus souvent des rongeurs.Dans mon jardin je n'ai pas installé de nichoir car je n'ai pas envie de les voir se faire croquer devant mes yeux. Donc sur ce sujet je m'abstiendrais de commentaire car je suis mal placé mais je suis conscient des dégâts causés par les matouts.
Bonjour,
Entièrement d'accord, quand on a des chats à la maison, il faudrait s'abstenir d'installer des nichoirs... On est partagé entre l'amour de nos boules de poils et le plaisirs d'avoirs des petits oiseaux dans sa cours!
Re: Le chat domestique une espèce « invasive »
Posté : mar. 28 janv. 2025 13:04
par lutra22
Petit rappel : refuge LPO depuis de nombreuses années, 7 nichoirs installés depuis 25 ans ... Pas d'animaux domestiques à la maison, mais quelques chats (non errants) qui passe parfois au jardin ... Si les nichoirs sont correctement installés , dans les règles de l'art , vous ne risquez rien, sauf bien sûr à l'envol des oisillons , mais celà fait parti de la sélection naturelle...