Départ en téléphérique de la station de ski de la Mongie (1800m.) qui fait partie du domaine du grand Tourmalet.
Changement de cabine au "Taoulet" situé à 2300m pour la dernière ascension vers le Pic à 2877m. Sensations garanties.
Nous prenons possession des chambres avec une vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées.
Quartier libre avant les premières animations, ce qui nous permet de découvrir la terrasse, les coupoles et le bâtiment Nansouty, 1er bâtiment construit au sommet en 1878.
Le bâtiment interministériel et sa grande antenne, interdit au public.
Nous sommes très heureux d'être accueillis par le Chocard à bec jaune, également appelé "planeur des cimes". Petit corvidé de montagne au bec jaune pâle et pattes rouges vivant en groupe et qui est souvent confondu avec le Crave à bec rouge ou le Choucas des Tours au bec noir.
Point de vue côté nord-est avec l'ombre du Pic sur la mer de nuages.
Côté sud
Avec dans le fond, la brèche de Rolland, frontière avec l'Espagne.
Et en contre-bas, le lac d'Oncet situé à 2254m
Pour finir le panorama, le point de vue du côté ouest.
Des animateurs préparent le matériel pour l'observation de nuit
Juste pour info, au-dessus d'eux se trouve la coupole abritant le télescope d'1m ( 1m étant le diamètre du miroir) qui fut financé en 1963 par la Nasa pour photographier la lune en préparation de la mission Apollo.
Après un très bon repas, début des animations avec une petite conférence et projection de la voûte céleste dans la coupole Baillaud, transformée en planétarium. Il est temps de se couvrir chaudement, ciel nous voilà

Après une très longue nuit à observer les étoiles, nébuleuses et autres galaxies, nous voilà de retour sur la terrasse ou la Niverolle Alpine profite du calme pour chercher des miettes. Mâle et femelle sont assez similaires avec un bec noir toute l'année sauf en hiver où il devient jaune.
Après un très bon petit-déjeuner, nous avons le privilège de visiter les quartiers scientifiques, en commençant par la coupole Bernard Lyot dans laquelle se trouve le plus gros télescope sur le sol Français ( 2m).
Pour finir, visite de la coupole du coronographe ( inventé par B. Lyot en 1930) suivie d'une petite conférence donnée par un physicien spécialisé dans l'observation du soleil. Les travaux de ces scientifiques sont très utiles car en étudiant les éruptions solaires avec émission d'ondes électromagnétiques, ils peuvent prévenir 3 jours à l'avance de ces phénomènes qui frapperaient nos installations électriques, provoquant un black-out.
Nous espérons que ce petit reportage vous aura donné l'envie de visiter un jour le "vaisseau des étoiles" car cela participe à sa survie en tant qu'observatoire.